L’été à Strasbourg. La ville fait toujours des efforts pour créer des zones estivales dans plusieurs lieux clés. Et moi, j’ai profité d’un moment de creux dans mes travaux photo pour aller faire un petit time-lapse : direction Les Docks d’été à Strasbourg.
La Presqu’île Malraux, je vous en ai déjà parlé, il y a plein de photos à voir sur ce site. J’ai déjà même réalisé un time-lapse sur le sujet.
Le time-lapse aussi, je vous en parle régulièrement. Même si j’ai mis cette pratique photo de côté ces derniers mois parce que j’avais d’autres casseroles sur le feu, j’y retourne avec plaisir.
Le time-lapse, c’est une technique combinant photo et vidéo destinée à créer des animations accélérées. On prend 1 photo toutes les X secondes pendant X minutes et on assemble ces images pour en faire une petite vidéo qui permet de voir les choses évoluer + rapidement qu’à la normale.
En cet après midi de liberté octroyée, je me réserve donc 1 petite heure rapide pour aller observer l’évolution des embarcations vers « Les Docks d’été à Strasbourg » sur la Presqu’île Malraux : des pédalos et des canoës essentiellement.
Je choisis un coin tranquille, pour être au calme.
Bien entendu, j’aurais adoré pouvoir poser mon trépied en hauteur (au sommet de la médiathèque, par exemple), mais il aurait fallu que je demande des autorisations, patati patata.
Or j’ai improvisé la séance sur un coup de tête, pour m’aérer l’esprit, et j’ai envie de profiter du moment.
Je choisis donc un endroit paisible, pose mon trépied, compose mon image en choisissant soigneusement mon cadrage, règle l’intervallomètre et je profite un peu des lieux (bon, c’est sur que c’est pas non plus Sunset Beach, hein…).
Les joyeux moussaillons se tirent la bourre sur le plan d’eau, et moi, je monte une focale longue sur un autre boitier pour faire des photos qui ne serviront pas au time-lapse. Des enfants me font de grands signes persuadés qu’ils passeront dans les journaux (personne ne leur a encore dit que la presse était en train de crever).
Passé le premier set, je décide de changer de point de vue, et je cherche à prendre un peu de hauteur. Je migre donc un peu plus loin, et recommence l’opération.
Mais déjà le ciel s’assombrit derrière moi. Les moniteurs font sortir les pédalos de l’eau, démontent les structures de la « plage » (ouais, je ne vous ai pas dit, il y a une « plage »).
Je fais de même, et quand mon matériel est au sec dans le sac, les premiers grondements du tonnerre se font entendre. Le temps de regagner l’abri de ma voiture, le déluge tombe sur Strasbourg.
Moi, je rentre et vous livre ce time-lapse sympathique en me demandant quand j’aurai le temps de réaliser le suivant !