Le mois de mai est bien entamé. Mes travaux en photographie sociale et mon boulot à plein temps de Papa m’ont un peu éloigné de mon sujet favori qu’est Strasbourg jusqu’à cette belle matinée de mai. Strasbourg au Printemps m’avait manqué…
Le boulot du jour me mène à nouveau au Centre Ville de Strasbourg en cette mi-mai.
Le mois a été agité en terme de météo, et j’ai admiré le spectacle du ciel cotonneux et parfois orageux depuis la fenêtre de mon bureau ou de ma voiture lors de mes déplacements en soupirant de ne pouvoir shooter l’aspect dramatique qu’il donne à ma belle région : l’Alsace.
Une fois la séance photo du jour réalisée, j’enfourche mon vélo et je file Place de la République.
Le Palais du Rhin s’offre à moi avec un superbe ciel bleu embelli par les nuages.
Tout est en place pour moi, on dirait que les éléments me font le cadeau de se mettre dans le bon sens pour me permettre de réaliser de belles images.
Clic-clac, Strasbourg au printemps est fixé sur mon capteur et ça fait un bien fou !
Sur le chemin du retour, je flâne un peu, les cheveux et la barbe au vent.
Je laisse ma monture me guider à travers les rues doucement ensoleillées jusqu’aux quais à proximité de la Passerelle de l’Abreuvoir.
C’est là que je descends de mon biclou pour continuer à mettre Strasbourg au printemps dans le cadre.
La lumière est belle, les rues sont peu fréquentées, et je compose mes images de manière à y faire figurer les éléments choisis : la passerelle donne un point de fuite et des lignes directrices, la Cathédrale marque les lieux, et l’Ill s’écoule paisiblement, remontée par le bateau touristique « La belle Strasbourgeoise ». J’empoigne à nouveau mon appareil pour réaliser une image fort à propos. Quoi de mieux que le nom de ce rafiot à touristes pour composer une nouvelle photo ?
Un nuage décide de se placer devant ma source lumineuse principale (le soleil) et je patiente un peu pour que ma scène soit à nouveau éclairée au mieux. Je décide de m’occuper des cadenas sur la rambarde de la passerelle. Faible profondeur de champ, passants dans le fond, je cadre, je fais la mise au point sur un cadenas qui me plait et je déclenche.
Puis il est temps pour moi de rentrer. Je remonte le cours de la rivière le long des Quais, m’arrête devant le Palais Rohan pour boucler cette matinée remplie de Palais ensoleillés.
Clic-clac, c’est à nouveau dans la boite.
Dernier arrêt : devant le Pont Saint Thomas à l’entrée de la Petite France. Je réalise une dernière série d’image. En tout, j’en ai 32 en boite. Moins qu’une pellicule de 36. Satisfait, je mets les voiles : mon bureau m’attend. Strasbourg au printemps est toujours une ville aussi photogénique, et je suis ravi d’avoir pu en profiter.