Belle soirée au CSI de Sélestat pour le 1/4 de finale de la Coupe de Ligue de Handball. Un reportage sportif et un maximum de photos pour cette défaite concédée par les Sélestadien contre l’ogre PSG sur le score de 25-37.
Il y a défaite et défaite…
Au cours de la saison précédente, au Rhénus Sport de Strasbourg, lors d’un match de gala qui s’était transformé en cauchemar, les handballeurs de Sélestat avaient pris l’eau sur un score fleuve de 29-45.
La défaite de novembre 2013 au CSI de Sélestat contre le PSG n’a pas du tout la même saveur.
Certes, 12 buts séparent les deux équipes à la fin du match.
Certes aussi, le PSG a laissé à la maison deux de ses plus grands joueurs (Narcisse et Kopljar).
Certes, enfin, les meilleurs joueurs de l’équipe de la capitale ont été un peu absent des débats (Abalo marque une fois, et Hansen pas du tout).
Mais les violets ont montré un visage bien plus combatif que lors de la saison précédente, et ils ont joué contre ce qui se fait de mieux en France.
Retour sur un match à sens unique qui a vu la victoire des hommes de Philippe Gardent.
Hommage aux anciens
L’année dernière, les valeureux violets avaient intégré le dernier carré de la Coupe de la Ligue duquel était absent le club de Paris. Cette année, donc, ce sera l’inverse.
Mais revenons sur un des événements de la soirée qui s’est déroulé avant la rencontre : les anciennes gloires du SAHB se sont retrouvées pour un hommage et pour fêter la 20è année du club au plus haut niveau hexagonal. C’était à la fin de la saison 1989-1990. Après plusieurs années de montées successives depuis la N3, Sélestat accédait au Graal : la D1 française. Le public s’est levé et a applaudi ces hommes qui ont marqué la vie du club et montré la voie aux générations suivantes.
Après cet hommage appuyé, place au match.
Les alsaciens commencent mal la rencontre et sont menés 0-3 à la 4è minute. Mais les hommes de Jean-Luc Le Gall se serrent les coudes, et jouent un meilleur handball. Ils tiennent le choc, sont combatifs et passent la plus grande partie de la mi-temps sans lâcher de terrain sur leur adversaire du jour (10-12 à la 22è minute). Malheureusement pour les supporters de Sélestat, la toute fin de première mi-temps est à l’avantage de Paris qui rentre au vestiaire sur un score de 13-19.
Victoire pour Paris
Une première mi-temps, et 6 buts de retard au compteur. La deuxième mi-temps est identique sur le plan comptable.
Sélestat tente, se bat, essaye, marque, défend, mais en face, l’équipe B de Philippe Gardent, (tout autant taillée pour la Ligue des Champion) boucle sa défense et score plus facilement que son adversaire du jour.
La fin du match est donc atteinte sur un score de 25-37. Les propos des joueurs violets sont un peu désabusés quand se tendent les micros des journalistes.
Et pourtant, tout n’est pas à jeter : l’état d’esprit était bon, l’engagement aussi, et cette défaite ne ressemble en rien à celle de l’année précédente au Rhénus.
La différence entre les deux équipes : Paris sait jouer son meilleur handball pendant 60 minutes (ou presque).
Sélestat pour rivaliser avec une telle équipe doit progresser dans ce compartiment : jouer son meilleur handball pendant un match entier.
Au final, 12 buts séparent les deux équipes. Ces 12 buts symbolisent l’écart entre les deux clubs : le budget du PSG lui permet d’avoir une double dream team pour jouer la Ligue des Champions et postuler à tous les titres nationaux.
Sélestat, n’a pas à rougir de ses 20 années passées au plus haut niveau national, et ses joueurs, loin d’être ridicules, ont été combatifs et généreux dans l’effort. Le président Momper, qui faisait partie de l’effectif ayant accédé à la D1 en 1990 peut être fier et satisfait de cela.
Le point de vue du photographe.
Un reportage sportif de plus réalisé pour le club de Sélestat. Beaucoup de travail en cette soirée de fête au CSI pour le photographe que je suis. Je suis rentré avec + d’images que d’habitude, la faute à mon envie d’immortaliser la dream team de la capitale.
L’hommage aux anciens du club a aussi produit un nombre d’images + conséquent qu’habituellement.
Le travail de « développement » a donc été un peu plus long que d’habitude.
Pour beaucoup de personnes avec qui j’ai l’occasion de discuter, photographier une rencontre sportive est facile et amusant. Certes… Mais il ne faut pas oublier que le temps monopolisé est considérable sur l’événement en lui-même, puis le lendemain sur l’ordinateur. Sans parler du savoir-faire nécessaire à la production d’un bon reportage photo et de la concentration qui fatiguent beaucoup. Au total, pas loin d’une journée complète de travail sont nécessaires pour réaliser un tel reportage sportif.
je voudrais acheter quelques photos prises lors de ce match et je ne sais pas comment procéder ni le tarif. Pouvez-vous me donner ces renseignements SVP ? Merci
Contactez moi par mail : patrick.boehler@strasbourgphoto.com