Une nouvelle fois contacté par le SDIS 67, me voila reparti pour un reportage photographique à l’occasion d’une remise de médailles aux pompiers méritants à la Caserne Ouest à Strasbourg début décembre 2014.

SDIS 67

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Le drapeau tient toujours une place essentielle dans ces cérémonies

J’ai déjà eu l’occasion de travailler pour le SDIS 67 à plusieurs reprises pour des cérémonies de remises de médailles.

C’est à chaque fois un grand plaisir pour moi de pouvoir travailler sur ces cérémonies au protocole bien réglé. Je connais maintenant parfaitement les rouages de ces moments.

Le travail est « simple » : il s’agit pour moi de ramener des images de grande qualité de ces moments importants dans la vie des Soldats du Feu du SDIS 67 (les guillemets, ça veut dire que c’est pas si simple, du coup !).

Le déroulé de la cérémonie est donc primordial, ainsi que les remises individuelles de décorations.

La lumière est toujours délicate à gérer : des néons, en nombre peu suffisant… Des gyrophares qui s’allument au rythme des interventions… Des pompiers qui quittent les rangs en courant pour rejoindre leurs véhicules d’intervention.

Ça fait partie du boulot et du challenge : je ne suis pas de ces photographes qui aiment composer leurs images avec toute la lumière nécessaire. J’aime le reportage, le vif, la difficulté.

L’année dernière, je travaillais avec un matériel photo déjà performant, mais qui nécessitait l’utilisation d’un flash dans ces conditions. Cette année, avec le Nikon D4s et sa gestion des basses lumières, je peux bosser au mieux, sans utiliser le flash.
Les photos sont donc d’une toute autre tonalité, et correspondent plus à ce que j’ai envie d’exprimer ces derniers moi. Sans renier le travail de l’année dernière qui était propre est tout à fait bien produit, celui de cette année, réalisé dans les mêmes conditions me permet de porter un regard différent sur la cérémonie et bien plus en adéquation avec ce que j’exprime à travers mon savoir faire.

SDIS 67

L’avantage technique est aussi tout à fait réel et conséquent : les uniformes des pompiers sont bardés de bandes réfléchissantes et je travaillais en déporté en 2013 pour éviter de cramer les photos avec un reflet de ces bandes.
En 2014, ce problème est réglé : pas de flash, des ISO poussés à 8000, une grande ouverture pour réduire la profondeur de champ et diriger le regard (et noyer un peu l’arrière plan froid et peu photogénique dans un beau flou).
Le travail est facilité par l’outil le plus abouti en matière de photo-reportage (à mon avis). Les images sont nettes, propres, superbes.

SDIS 67

Fierté et émotion

Pour moi, ce type de reportage est toujours intéressant, il y a une multitude de choses à capter : des détails, de l’émotion, de la fierté… La cérémonie bien que martiale et rodée laisse parfois place à un sourire, une poignée de main franche, un regard chargé d’émotion.
Et tous ces visages à photographier, d’hommes et de femmes qui ont la dévotion comme métier, et le service comme principe sont toujours parfaitement intéressants à capter.