Contacté par Bouygues Immobilier pour réaliser une couverture photographique de l’inauguration du siège régional de l’entreprise, me voilà en route pour la Presqu’île Malraux et les anciens locaux Seegmuller.
Je suis parfaitement rodé à ce type de travail, je réalise de nombreux reportages photos en B to B lors d’événements d’entreprises.
Aussi, lorsque Bouygues Immobilier me contacte au sujet de l’inauguration du siège régional de Strasbourg, je réponds favorablement à la demande, après un rapide coup d’œil à mon agenda relativement chargé en ce début de mois de septembre.
Au programme : prises de paroles, visites de locaux et cocktail dinatoire. Le tout pour 2h de temps après la journée de travail des collaborateurs de l’entreprise.
Les invités sont composés d’élus, de notaires, d’architectes, de bailleurs sociaux, etc, etc…
Les discours seront prononcés par la directrice Est de Bouygues Immobilier et le Maire de Strasbourg. Roland Ries, qui passe pour la deuxième fois de la semaine devant mon objectif, après une première lors des Universités d’été du MEDEF Alsace.
Reportage photo : ADN de Strasbourg Photo
Le meilleur appareil photo Nikon dédié au reportage – le D4s – et mes deux optiques favorites de la marque, le 24-70mm 2.8 et le 70-200mm 2.8 dans le sac, je me rends donc un vendredi soir sur la Presqu’île Malraux, aux Docks, dans les locaux de Bouygues Immobilier.
Les objectifs embarqués sont des bijoux d’optiques. Couplés au reflex numérique le plus abouti de la marque Nipponne, ils me permettent d’envisager avec sérénité la production d’images haut de gamme, d’un piqué inégalable grâce à une gestion d’ISO qui m’épate toujours.
Il faut dire que j’ai été à l’école de la difficulté, et que j’ai passé des années à pester contre des boitiers qui délivraient des images très bruitées au dessus de 1600 ISO. Il y a quelques années, on ne pouvait envisager ce type de reportage photo sans flash. Et le rendu des images de l’époque, pourtant très correct, ne souffre d’aucune comparaison avec ce que je suis en capacité de produire actuellement.
Aujourd’hui, on peut traduire une ambiance, s’appuyer sur un éclairage ambiant naturel, etc, etc. On pousse les ISO sans avoir à se poser la question de la qualité de l’image. Et ça tombe bien : les immenses baies vitrées laissent passer une douce lumière jaune. On est en effet en plein dans les Golden Hours.
La discrétion est de mise aussi, puisqu’on ne déclenche pas son flash à tout va pour éclairer sa scène. On le fait lorsqu’on veut exprimer quelque chose. Enfin, pour peu qu’on puisse être discret en se baladant devant un pupitre au moment des discours alors que l’assemblée se trouve toujours à 6 ou 7 mètres de l’orateur.
L’ouverture constante à 2.8 des objectifs permet des vitesses d’obturation qui écartent tout risque de flou de bouger (du sujet ou du photographe, s’il a bu beaucoup trop de café).
Le 70-200mm et la gestion du diaphragme permettent d’envisager une faible profondeur de champ qui met en avant mon sujet. Ce sujet, justement, est d’une netteté au piqué inégalable.
Bref, je cadre, je compose, je déclenche.
Et je vous livre 85 images réalisées ce soir là.