Contacté par l’agence en charge de la communication de Trampoline Park, je bondis sur l’occasion. Le travail consiste à réaliser une photothèque pour la chaîne de parcs qui fait sauter les enfants.
Le contact est rapide : un coup de téléphone fin août. Mon travail dans le domaine sportif a été repéré à l’autre bout de la France par l’agence de communication de Trampoline Park.
On me demande si gérer des enfants est dans mes cordes. Je mets en avant mes 14 années de photographie scolaire. Oui, les marmots, je connais…
Mon interlocuteur est rassuré. Il me transmet un cahier des charges (conséquent), que je traduis en devis. Une date est trouvée un samedi matin. Je shoote un mariage l’après midi. Il me reste bien un peu de place pour cette demande qui sort un peu de l’ordinaire. Alors je saute à pieds joints dans ce travail !
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Des exigences et des contraintes
En premier, lieu, j’exprime fortement le fait que je ne suis pas directeur de casting et que ce n’est pas mon métier. Il est donc convenu que je débarque le jour J et que je retrouve des enfants de bonne volonté dont les parents de bonne volonté ont donné leur accord.
La matinée se partage en plusieurs temps forts. D’une part, je dois photographier de nouvelles installations à vide. Ces modules à l’attention de tout jeunes enfants sont intitulés « You Kids ». Des agrès qui seront proposés aux franchisés pour étoffer leur offre. Mon travail consiste à fournir des vues valorisantes et descriptives.
D’autre part, j’intègre aussi les enfants à ce shooting. Histoire d’avoir un peu de vie et de belles photos en action pour les moyens de communication de la chaîne de parcs. Des toboggans, des murs d’escalade, des piscines de balles, des circuits de tricycles, j’en passe et des meilleurs.
Au rayon des contraintes, on mentionnera l’exiguïté des lieux. Je mesure 1m86 et j’évolue dans des attractions pour de très jeunes enfants. La lumière aussi : je suis dans un hangar éclairé par des néons dans des attractions qui produisent énormément d’ombres disgracieuses. Vous voyez le topo ? Rendez de belles images avec ça… Je travaille au flash cobra, en déporté, quand c’est possible. Quand ça ne l’est pas, je m’adapte et me débrouille. Après tout, c’est pour ça qu’on fait appel à moi.
Vient le tour de la Mascotte. Qui aura elle aussi droit à sa série de photos. Cette série d’images achevée, le parc ouvre ses portes au public. Rappelez-vous : on est samedi. Jour de forte affluence…
Nous sommes rejoints par un groupe de gymnastes. Elles ont donné leur accord pour participer à la séance. L’objectif : une belle fournée d’images des trampolines. C’est à cette tâche que j’emploierai le reste de mon temps. Les filles sont jeunes, sympa, dynamiques et souriantes et nous faisons le maximum pour sortir de la photo mignonne (dans ce flot de contraintes liées à l’éclairage et la fréquentation du parc).
Au final, je rendrai une copie de 240 photos.
En voici quelques unes qui vous permettront de vous rendre compte du travail accompli.
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