Sélestat, équipe alsacienne évoluant au plus haut niveau national depuis 20 ans délocalise une nouvelle rencontre au Rhénus sport de Strasbourg pour accueillir les stars galactiques du PSG Handball. Nouvelle occasion pour moi de produire des photos de handball.
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Partenaire du SAHB depuis près de 3 ans, j’ai un peu laissé de côté la production de photos de handball ces dernières semaines, la faute à un agenda exagérément complet.
La faute aussi au nombre de photographes croissant sur les terrains qui ne rendent plus trop nécessaire mon déplacement, si j’ai un autre truc de prévu qui me permet de payer mes factures, mes charges et mes impôts.
Me voilà donc à nouveau sur le parquet, au Rhénus Sport de Strasbourg, qui plus est, pour la réception du PSG Handball et sa myriade de joueurs internationaux, mondialement multi-titrés, etc, etc, patati patata.
Les superlatifs pour qualifier chaque joueur de cette fabuleuse équipe sont tellement nombreux, que j’arrête de suite cet exercice. Je suis content d’avoir dans le viseur autant de bons joueurs.
Cerise sur le gâteau, Thierry Omeyer est de retour sur les parquets alsaciens pour tenter de faire des misères à un club qui compte son frère parmi les dirigeants.
Pour moi, la soirée va consister comme d’habitude à ramener des photos de handball de grande qualité. Même si je suis rôdé à l’exercice, il me faut une bonne dizaine de minutes avant de rentrer dans le rythme du match.
Bien sur, il y a eu le concert « live » des Moorings en intro, des Cheerleaders remuantes, etc, mais ce sont des formalités pour moi. Rien de bien compliqué.
Non, je parle d’autre chose : de rentrer dans l’image, d’appuyer quand il le faut sur le déclencheur. Ni avant, ni après. De soigner mon cadrage, d’exprimer des choses à travers mes photos de handball : puissance, vitesse, contact, abnégation, rigueur…
Le handball demande de l’anticipation, une bonne lecture des actions, un coup d’oeil vif et aiguisé. Ma journée à été longue, et mon dernier match remonte à quelques semaines. Il me faut donc rentrer dans le match.
Une fois cette étape validée, je me concentre sur les photos que je souhaite produire : j’insiste sur Thierry Omeyer, je me concentre pour ramener des photos de handball qui claquent, avec des joueurs incroyables dans le viseur (oups, j’avais dit que j’arrêtais les superlatifs).
Bien entendu, je finis par produire les photos attendues par le club qui pourront leur servir pour leur communication. Mais ce soir, je me fais surtout bien plaisir. Narcisse, Accambray, Omeyer, Hansen, Abalo, Vori, Gunnarson, Honrubia, Melic sont sur le terrain… J’ai l’œil qui frétille et le déclencheur en alerte.
Un match à sens unique : SAHB 29 – 43 PSG
Et le match alors ? Ah oui ! Il y avait un match… Bon… Le score est sans appel : 29-43. Je pense que faire le résumé d’une telle valise n’est pas nécessaire. Certes, l’effectif parisien est monstrueux, mais les Alsaciens qui ont pourtant bien commencé la rencontre par Pesic et limité la casse jusqu’à la mi-temps (14-18) en ont bavé.
Pour le reste : il est certain que la force des parisiens réside dans les qualités incroyables de ses joueurs.
Les joueurs alsaciens ont été de super hôtes, ils leur ont en plus fait cadeau d’un nombre de pertes de balles incroyable.
Bon… Rien d’étonnant, donc à prendre une rouste.
Beauregard, François Marie, Joly, Gudjonsson, et Pesic s’en sortent bien au niveau des statistiques personnelles. Il est vrai que Sélestat score à près de 29 reprises.
Mais on ne peut décemment pas espérer gagner un match de handball en prenant 43 buts. Sélestat ne pouvait donc pas ré-éditer l’exploit de la saison passée (match nul 32-32) en produisant un tel jeu.
En résumé : un match sans suspens, beaucoup de buts, beaucoup de photos de handball et un plaisir réel à titre personnel.