La photo sportive, c’est mon dada. Les photos de Concours de Saut d’Obstacles je connais aussi. Me voila donc sollicité par les Écuries du Giessen à Ebersheim pour photographier un CSO.
La neige c’est froid. Mais c’est aussi photogénique !
C’est en 2017 que je faisais mes armes dans le domaine de la Photo de Saut d’Obstacles.
L’expérience avait été mitigée : un travail photo épanouissant et satisfaisant. 
Mais c’est au niveau humain que le moment avait été relativement pénible, mes interlocuteurs ayant fait preuve de muflerie crasse. Ils n’avaient pas respecté leurs engagements.
J’étais conscient du potentiel photogénique de la discipline, moi qui suis spécialiste du moment sportif.
Mais fortement déçu par les personnes.
Je n’avais pas tenté de renouveler l’expérience. Non pas que je pensais tous les cavaliers aussi bourrins que mes interlocuteurs de 2017.
C’est plutôt que j’étais happé par mon quotidien de photographe et les travaux qui s’accumulent tout au long de l’année. Je n’avais donc pas pris la peine de creuser le sujet et de prospecter dans un milieu déjà bien occupé par la concurrence photographique.
Jusqu’à ce mois de mars 2022.
Un coup de téléphone. Une personne charmante au bout du fil. Une rencontre agréable pour discuter du travail et de mes possibilités d’intervention sur l’événement. Et me voila reparti pour un tour de manège.
Vous cherchez un photographe ? Parlons ensemble de vos attentes
Une prestation photographique complète, et de grande qualité
Le travail est le suivant : je viens, je pose mon regard de photographe sportif aguerri sur l’événement, je ramène le + d’images qui claquent possibles.
Puis les photos sont ensuite disponibles sur un stand qui permet aux cavaliers de voir leur trombine et de repartir avec une photo de leur exploit.
Évidemment, les compétences sont nombreuses à mettre en œuvre.
En terme d’image d’abord. Les photos de concours de saut d’obstacles demandent un minimum de connaissance sur le déroulé de l’épreuve.
Bien photographier un sport demande de connaître des codes, des pratiques, des usages, des préférences des athlètes.
Merci encore pour cette prestation, nos cavaliers étaient heureux de ces belles photos !
Photographier un concours de saut d’obstacles implique :
un savoir-faire technique : gérer la lumière changeante, la vitesse et la mise au point.- un savoir-faire photographique : il faut anticiper, se placer, décider, et agir vite.
- un minimum de connaissance de la discipline photographiée. Je ne vais pas mentir, je connais mieux d’autres sports. Mais je connais suffisamment la discipline pour être en selle assez rapidement.
- une bonne Responsabilité Civile Professionnelle… Je rappelle que des animaux de plusieurs centaines de kg sur lesquels sont posés des enfants et des adolescents sautent des obstacles. Certains peuvent s’effrayer, refuser un obstacle, etc… Imaginez que les parents décident que la faute du photographe est engagée après un refus d’obstacle sur lequel un enfant se brise la nuque ? Vous saisissez la problématique ? Vous comprenez pourquoi « être professionnel » ne s’improvise pas et ne débute pas au moment de l’acquisition d’un appareil photo ? La pratique photographique professionnelle s’envisage dans sa globalité et implique beaucoup de détails. Celui-là en fait partie.
- une bonne endurance. Arrivé sur place à 7h30, j’ai d’abord monté mon stand. Je suis ensuite allé reconnaître le parcours qui a changé plusieurs fois pendant la journée. Puis, j’ai shooté pendant des heures dans le froid, le vent, la neige et les bottes dans la boue froide. La neige, c’est (très) photogénique, mais aussi fatiguant. Et la fatigue, il faut l’oublier, le dernier cavalier a autant le droit à de belles images que le premier.
Une fois le travail sur le parcours réalisé, il faut ensuite rendre les photos disponibles aux cavaliers.
Ceux-ci sont fortement intéressé par des images d’eux-mêmes dans leur pratique favorite. Comme tous les sportifs.
Je prends + de 2000 photos pour près de 110 passages de cavaliers. Autant dire que les photos ont plutôt intérêt à être propres dès la prise de vue. Pas de temps pour un travail de développement/retouche conséquent.
La possibilité d’acheter des tirages sur place est offerte. Et je m’appuie pour cela sur le meilleur de l’impression par sublimation thermique et propose des formats adaptés. De grandes et belles photos, dans de belles pochettes cartonnées.
La encore, je suis professionnel. Prise de coordonnées, facturation… Pas de place pour l’amateurisme.
Le travail se poursuit après l’épreuve
Une fois la journée achevée, il faut remballer le stand, faire la route et se reposer un peu.
Vient ensuite le temps du traitement des images et de leur mise à disposition sur les serveurs de mon labo favori pour permettre aux indécis de commander leurs photos en ligne et à tout le monde de revoir sa trogne en ligne.
La version numérique des photos achetées le jour même sur le stand est mise à disposition gracieuse des acquéreurs.
Vient ensuite le temps de la facturation qui sont envoyées par mail aux cavaliers ayant acheté un tirage sur le stand.
Un petit tour sur les réseaux sociaux, un petit article sur ce blog. 3 jours auront mobilisé mon énergie sur les photos de concours de saut d’obstacles pour les écuries du Giessen.
En voila un rapide aperçu.
Vous cherchez un photographe ? Parlons ensemble de vos attentes
