Sculpture en bronze inaugurée fin octobre 2012, le plan relief de Strasbourg aussi appelé « Point de Convergence » se trouve sur la place d’Austerlitz.
Pour voir cette sympathique sculpture, rendez-vous place d’Austerlitz.
Conjointement réalisée par Raymond-Émile Waydelich et Egbert Broerken, le plan relief de Strasbourg est une carte en relief et en bronze de l’ellipse insulaire de la ville, d’une partie de la Krutenau et de la Neustadt.
Réalisée à l’échelle 1/750e par l’artiste allemand Egbert Broerken, le plan relief de Strasbourg est une reproduction fidèle de la Grande île.
Le socle de ce « Point de Convergence » – puisque c’est le nom de cette œuvre – propose six bas-reliefs de l’artiste Raymond-Émile Waydelich.
Sur ce socle sont reproduits des détails de la cathédrale (dont la sculpture du petit chien sur la chaire de Geiler – voir article) et son propre bestiaire. L’analogie entre cette œuvre et le célèbre plan-relief de Strasbourg à l’échelle 1/600 e datant de 1725 et conservée au Musée historique est flagrante.
« Pour qu’un enfant de 12 ans puisse toucher la cathédrale de l’index »
La cathédrale, facilement repérable sur le plan relief appelé « Point de Convergence ».
À l’origine de ce projet : Christophe Fleurov, galeriste et agent de l’artiste alsacien, Raymond-Émile Waydelich. « Je voulais qu’un enfant de 12 ans puisse toucher la cathédrale de Strasbourg de l’index », explique-t-il.
Les aveugles et les malvoyants peuvent se renseigner sur le nom des rues indiquées en braille et une série de 32 dates importantes de Strasbourg sont gravées sur la sculpture.
La première annonce 3790 avant JC. La dernière indique 3790 après JC avec l’ouverture du caveau de la place du Château où Raymond Waydelich a enfoui des centaines d’objets. (voir photo)
La destination de la sculpture a fait débat avant que la décision soit prise de l’installer sur la place d’Austerlitz ce qui a justifié l’ajout de la Neustadt et d’une partie de la Krutenau. Le coût d’acquisition de l’œuvre est de 160 000 € dont la moitié a été financée par des mécènes. La Ville a payé le reste.
Les touristes et les Strasbourgeois sont nombreux à s’arrêter devant cette sympathique sculpture, qui a cependant déjà subi des dégradations après quelques semaines d’installation…
