Une période singulière aux conséquences difficiles à évaluer.
Tout le monde a vécu la période de confinement COVID19 avec ses difficultés.
Que ce soit au niveau personnel ou en ce qui concerne l’activité professionnelle : beaucoup de nouveaux problèmes ont été soulevés pour la majorité d’entre nous.
Pour ma part, et à l’heure ou j’écris ce billet, ce moment particulier n’a pas eu de conséquence dramatique sur mon activité de photographe professionnel, même si le travail rémunéré a été inexistant pendant de nombreuses semaines.
J’ai toujours géré Strasbourg Photo en bon père de famille et sans prendre de risques inconsidérés. Cette gestion me permet d’avoir les reins solides et de faire face à des imprévus à plus ou moins long terme.
Cependant, l’essentiel de mon travail est souvent réalisé dans des conditions qui réunissent beaucoup de gens et il est évident qu’à l’heure ou ces réunions sont impossibles à organiser, l’impact sur mon activité est encore difficile à prévoir pour les mois à venir.
Évidemment, il faut savoir s’adapter aux difficultés et c’est une des forces de mon entreprise : sa taille lui permet d’être réactive et adaptable.
Mon savoir-faire acquis au terme de nombreuses années d’expérience me permet aussi de faire face à des situations qui sortent de l’ordinaire avec sang-froid.
Pour autant, personne ne sait vraiment de quoi demain sera fait.
Et même si cette problématique a toujours fait parti de mon quotidien avec l’aventure Strasbourg Photo débutée en 2008, bien malin sera celui qui saura parier sur l’avenir avec de grandes certitudes.
Surtout dans un domaine aussi concurrentiel que la création de contenus photographiques.
De nouvelles problématiques de travail pour le reportage photo
Une fois ce préambule posé, il n’en reste pas moins que mon activité de photographe est étroitement liée à la bonne santé économique générale.
Je réalise beaucoup de reportages photos en entreprise et pour des événements privés ou publics.
L’incertitude qui plane sur l’activité des entreprises rejaillit forcément sur mon business.
Dans cet océan de doute, il me reste quand même quelques bouées bien ancrées : des clients institutionnels incontournables et fidèles parmi lesquels SUEZ.
Contacté par l’entreprise dès la fin du confinement, j’ai été missionné pour réaliser 2 reportages.
Avant de présenter le travail réalisé, il faut naturellement parler des nouvelles conditions de travail et de sécurité qui s’appliquent à ma fonction de photographe en entreprise.
Travailler pour SUEZ en particulier et dans le milieu industriel en général, implique d’adopter des mesures strictes de sécurité. Le port des EPI (équipements de protection individuels) adéquats, et le respect des consignes est obligatoire. Je m’y suis toujours plié pour ma propre sécurité et celle des autres.
En plus de mon matériel photo, je porte donc souvent un casque, un gilet de haute visibilité, des chaussures de sécurité, bouchons anti-bruit, etc…
Et je suis assuré en conséquence.
J’aborde ces sujets photographiques avec savoir-faire et savoir-être.
Ce sont quelques unes des raisons pour lesquelles je travaille pour SUEZ depuis tant d’années.
Avec la crise sanitaire COVID19, de nouvelles contraintes pèsent sur mon travail : respect des gestes barrières, port du masque… Mais c’est le cas pour tout le monde, je ne suis pas une exception.
Deux reportages photos en entreprise pour remettre la machine en route
#BOMaucoeur une campagne de communication pour dire merci après la COVID19
C’est avec plaisir et entrain que j’accepte la première mission post-confinement que me confie SUEZ.
Vous imaginez : prendre le volant pour aller faire des photos à Haguenau, quand on a été interdit de sortir de chez soi pendant 2 mois, c’est la grande aventure !
Le brief est simple : il s’agit de valoriser une communication de l’entreprise qui vise à remercier l’élan de solidarité qui s’est manifesté pendant le confinement envers les personnes chargées du ramassage des ordures ménagères.
De nombreux dessins et messages ont été adressés aux ripeurs et conducteurs de bennes d’ordures ménagères qui ont été touchés et marqués par cette de sympathie et les encouragements reçus.
La campagne « BOM au cœur » a été lancée par l’entreprise qui a souhaité marquer le coup. J’ai été chargé de la traduire en images. Ce travail s’est accompagné d’un autre : documenter la manière dont l’entreprise a traduit les consignes sanitaires pour protéger ses collaborateurs et le public.
Installation de ruches sur l’UVE Schweighouse : un sujet photographique plus léger
Changement de sujet et de décors pour le deuxième sujet à traiter, et direction l’UVE de Schweighouse, dont le rôle est d’incinérer les déchets ménagers non recyclables et sur laquelle j’ai déjà posé mon regard de photographe plusieurs fois.
Dans le cadre du respect de la biodiversité et dans le but de la favoriser, plusieurs actions sont mises en place sur le site industriel.
L’une d’elles vise à mettre en place des ruches. Grands pollinisateurs, les abeilles jouent un rôle majeur dans la biosphère, comme chacun sait.
Je passe donc un moment à jouer du déclencheur pour valoriser cette action et vous pouvez en voir le résultat ci-dessous.