C’est avec un très gros travail en photo sportive en ligne de mire pour le début de l’été que je me rends au gymnase Aristide Briand de Strasbourg. Le but : poser mon objectif sur une compétition de Gymnastique Rythmique et Sportive.
Je pratique la photo sportive depuis très longtemps.
J’y ai toujours trouvé un intérêt fort.
Le sport permet la création de photos vraies, intenses, qui montrent de la maîtrise technique et de l’engagement.
En extérieur, en intérieur, pour des sports collectifs ou individuels, j’ai déjà abordé de nombreux sujets sportifs.
Photographier des sportifs en action est une de mes spécialité qui découle du reportage photo.
Ces sujets, toujours intéressants à traiter demandent une maîtrise des techniques photographiques, un bon sens de l’anticipation, de l’observation et de l’esthétique, un matériel de pointe.
Et une bonne connaissance des sports photographiés.
C’est la raison principale de ma venue à l’occasion des qualifications aux championnats de France FSGT de GRS à l’US Egalitaire en cet après-midi de mars 2019.
Je connais la GRS pour avoir déjà regardé des compétitions à la télévision, au moment des jeux olympiques, par exemple.
Je n’ai en revanche jamais eu l’occasion de photographier un tel exercice.
Et comme je suis un type consciencieux, et que je sais parfaitement que réaliser une prestation photo de qualité sur compétition sportive implique de connaître le sport photographié, je suis venu travailler mon sujet après avoir été invité à le faire par le club qui organise la compétition.
Photographier le sport : une question de rythme
Photographier le sport est une question de rythme.
Il faut connaître le rythme de la discipline photographiée pour pouvoir déclencher au bon moment.
Anticiper les point d’orgues, connaître les respirations, savoir être attentifs aux instants clés pour capter les meilleurs moments, les attitudes les plus valorisantes ou les exploits réalisés.
Photographier une arrivée de course à pied est une question de rythme. Photographier du handball aussi. De même que poser son objectif sur un sport de combat ou une compétition d’équitation.
Il en est de même pour la GRS.
J’ai donc prévu de passer une ou deux heures sur cette compétition, conscient de mes qualités, mais aussi de mes lacunes.
Après avoir échangé avec les responsables de la compétition, qui m’indiquent plusieurs moments importants dans l’après midi, je finirai par rester jusqu’au bout de la journée.
Photographier de la Gymnastique Rythmique et Sportive : le bilan
On ne va pas se mentir, j’ai plutôt l’habitude de photographier des sports de bonhommes qui s’en mettent plein la figure.
Et même si j’ai souvent regardé les gymnastes avec admiration devant mon écran, on ne m’avait jamais sollicité pour un tel sujet.
Alors, la GRS est-elle un sport photographiquement intéressant ? Verdict ?
Le bilan est tout à fait positif.
J’ai pris beaucoup de plaisir à photographier les athlètes, et les photos réalisées traduisent parfaitement le degré de maîtrise et de difficulté exigés dans ce sport.
Les images sont spectaculaires, et intéressantes, malgré des conditions de prises de vues relativement désagréables : lumière changeante, fond un peu chargé, j’aurais préféré pouvoir travailler dans un gymnase qui laisse moins de place à la lumière extérieure.
Mais la photo est une discipline pleine de contrainte et mon rôle est de m’en accommoder.
Bien évidemment, j’aspire à faire encore mieux malgré la satisfaction sur la qualité des images produites.
Et puis, parlons travail, puisque la photo est mon métier, pas un loisir.
Je suis resté près de 5h sur place à shooter non-stop, et le traitement des images a été lui aussi très chronophage.
Au final, je produis près de 4000 photos au cours de l’après midi, qui seront accessibles aux athlètes et à leurs familles en moins de 2 jours.
Restez branchés, vous pourrez voir + de travaux sur ce sujet en particulier dans les mois à venir.
Et admirez une sélection de photos que j’ai glissées dans ce billet.