C’est l’automne… Saison photogénique par excellence : les feuilles jaunissent, les champignons poussent, et moi je fais des photos!
Ce que j’aime dans mon métier de photographe professionnel, c’est la possibilité d’aborder des thématiques variées : vendredi matin, des portraits dans une crèche, samedi soir, un reportage photo à Sélestat pour le match de Handball, et dimanche, direction la forêt à la recherche de quelques images de saison.
Bon, le résultat est souvent le même : je finis par passer quelques heures devant mon écran à faire de l’editing, les retouches de base, attribuer des mots clés et à publier les images en les accompagnant d’un article.
Habituellement, j’ai un souci avec les sous-bois. Le photographier est un exercice difficile pour moi. Les photos ne me sautent pas à l’œil comme pour d’autres sujets. Je passe pourtant une bonne partie de l’année à sillonner les chemins forestiers avec grand plaisir. La forêt est un sujet photographique que j’ai du mal à aborder.
Ce dimanche, l’automne est bien installé, malgré la douceur des températures : 20°C pour une fin de mois d’octobre. « Ya pu d’saison, ma bonne dame! »
Direction le Nideck et sa cascade pour profiter de la douceur de la lumière, de la température et des couleurs de la forêt.
Au passage, il faudra que je me rappelle de ne plus mettre les pieds dans ce coin de la vallée de Schirmeck que j’affectionne pourtant : aller au Nideck un dimanche, c’est un peu comme aller à l’Orangerie un samedi (pourtant, je le sais!)…
Les gens sont partout, ils se comportent comme des idiots et hurlent à tue-tête.
Arrivé à la cascade, c’est l’horreur, n’importe qui fait n’importe quoi…
En montant au sommet, j’ai le cœur qui se serre. Pas à cause de la pente que j’avale facilement, mais à cause de l’état du chemin, que mes cons-génères ont complètement ravagé à force de marcher en dehors des sentiers…
Mais passons, ce n’est pas le sujet !
Au sommet de la cascade, je quitte les humains qui vont en troupeau aux châteaux pour m’enfoncer dans les bois. Le silence revient, le calme se fait à nouveau et les images viennent à moi comme par magie.
Les arbres sont magnifiques, les feuillages tirent du vert au rouge en passant par le jaune, le ciel est bleu, les champignons sont partout.
Je passe une heure dans la foêt et je redescends au parking, content d’avoir réalisé un exercice qui ne me réussit guère habituellement et dont vous pouvez voir le résumé en images ci-dessous.