SAHB 32 – 32 PSG : score final rêvé pour les Alsaciens qui arrachent un match nul au terme d’une rencontre au scénario improbable face aux stars de la capitale.
Un scénario haletant
Les internationaux du PSG étaient venus en Alsace pour prendre le maximum de points.
Mais pour gagner un match, encore faut-il le jouer jusqu’à la dernière seconde.
Les internationaux français Abalo, Honrubia et Narcisse récents champions d’Europe restés à Paris, ce sont M’tima et Melic qui scorent aux ailes pour le PSG. La première mi-temps se déroule sur un mode attendu : le PSG est devant.
Mais Sélestat ne se laisse pas décrocher. Ivezic aux buts est en feu, et les Sélestadiens ne décrochent jamais au score. On sent bien les parisiens intouchables : à la moindre accélération, le score est en leur faveur. Mais à peine l’écart creusé, les hommes de Philippe Gardent se montrent suffisants et le violets se battent comme des lions pour combler l’écart.
La mi-temps est atteinte sur le score de 14-18. Le plus gros écart du match.
Au retour des vestiaires, le collectif sélestadien fait merveille et les violets, poussés par un public incroyable recollent plusieurs fois au score. Plusieurs balles d’égalisation sont vendangées, et on se dit que l’ogre parisien finira par manger les hommes de Jean-Luc Le Gall.
Une dernière minute ou tout bascule
Dernière minute de jeu : Sélestat a la balle d’égalisation en main. Mais Sierra dans les buts du PSG en décide autrement et arrête le tir des violets. Philippe Gardent pose un temps mort pour la dernière possession parisienne. Melic rate sa passe qui tombe dans les mains alsaciennes, après un cafouillage, Quentin Eymann auteur d’une excellente rentrée finit par crucifier le portier parisien dans une explosion de joie collective.
SAHB 32 – 32 PSG : il était écrit que Paris ne gagnerait pas en Alsace surtout sans produire un match plein. A force de ne pas trop se fouler, Paris a perdu de précieux points dans la course au titre.
Le point de vue du photographe
Venir à Sélestat est toujours agréable. Assister à une rencontre à rebondissement, encore plus. De nombreux photographes étaient présents pour shooter les stars sur le terrain, entre la presse, les clubs photo divers, etc… Presque + de chasseurs d’images que de joueurs sur le terrain.
Pris par d’autres obligations, j’ai filé à la toute dernière seconde, laissant les effusions de joie aux collègues. J’avais en boite ce que je souhaitais et j’étais attendu sous d’autres cieux.