Début octobre à Strasbourg, le moment est parfaitement choisi pour aller faire des photos de nuit de ma belle ville de Strasbourg.
Beaucoup de travaux photos m’ont un peu empêché d’aller faire des images de ma ville de Strasbourg. Pourtant, c’est toujours avec bonheur que j’arpente les rues à la recherche de cadrages, de lumières ou de bâtiments qui ne sont pas encore dans ma photothèque.
Le mois d’octobre est à peine entamé, la nuit tombe plus vite qu’en été et la végétation n’a pas encore pris ses couleurs automnales. Les journées sont douces, et les soirées aussi.
17h25, je pose mon trépied sur le Pont Saint Martin pour faire quelques images qui me serviront à un time-lapse, puis je me rends Place Benjamin Zix pour la même raison.
Après avoir été encerclé de touristes chinois heureux de venir se planter directement devant mes objectifs, je décide de profiter du déclin du jour pour aller Place du Château en longeant les quais de l’Ill.
Le lieu réaménagé propose une perspective nouvelle sur le bâtiment, et je décide de capter l’ambiance avec un nouveau time-lapse qui me fera patienter jusqu’à la tombée de la nuit.
C’est à ce moment là, entre chien et loup, quand les éclairages sont allumés que je décide de passer en mode photo de nuit.
J’ai en tête un cadrage que je m’efforce de réaliser, puis, je me laisse guider par mes envies et mon œil, ravi de l’exercice. Les passants sont assez nombreux à découvrir la place, et j’entends beaucoup de commentaires positifs sur le point de vue offert aux Strasbourgeois sur leur bonne vieille Cathédrale.
Une fois les images de Notre Dame dans mes cartes mémoires, je m’attèle au reste de la place et photographie le Palais Rohan.
Avant les photos de nuit : un time-lapse sur la Cathédrale
Je vous propose donc d’admirer la nuit tombante et l’illumination de la cathédrale de Strasbourg en visionnant la vidéo ci-dessous.
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Photo de nuit, côté technique
J’aime pratiquer la photo de nuit. Techniquement, ce n’est pas si difficile que ça, il faut être méthodique.
Il vous faut un bon trépied, un appareil photo (pas forcément le plus performant du monde), et connaître quelques principes de base.
Premièrement, travaillez avec des ISO bas. Pour cette série d’images, je suis resté à 200 ISO.
« Ah bon, mais mon appareil photo me permet de monter jusqu’à 6400 ISO, et comme c’est des photos avec peu de lumière, ben je monte les ISOS ?! » Me direz-vous.
Faites ce que vous voulez, vous répondrai-je, mais travailler à 200 ISO vous permettra d’obtenir des noirs profonds, et sans bruit numérique. De garder une belle netteté et comme vous êtes avec votre trépied, que votre diaphragme est réglé sur f:7 ou f:8, votre temps de pose est long.
« Mais le bruit, on peut le traiter après, parce que je bosse en Raw » me répondrez-vous. Certes, mais ces images sont réalisées en Jpeg pour ma part.
Pourquoi ? Parce que ma balance des blancs est réglée au préalable, que je n’ai pas pour passion de stocker du Giga-octet pour le plaisir et que les images qui sortent de mon appareil photo ne nécessitent que peu de traitement, surtout dans ce cas. Parce que j’ai toujours privilégié un aspect « réel » à mes images et que je n’aime pas la bidouille à outrance.
Mes zones de net ou de flou sont décidées à la prise de vue, pas avec un filtre en post production.
Mais finalement, en photo de nuit, peu importe la manière ou le matériel, le résultat reste l’image !
Si votre workflow vous oblige à passer par du raw, n’hésitez pas un seul instant.
Côté traitement, justement : pas de recadrage, il est réalisé au moment de la prise de vue. Une légère correction des niveaux, juste pour la forme et pour finir d’accentuer les noirs.
Finalement, le gros du travail se situera dans le redressement des perspectives. La nature du sujet fait que les perspectives sont un peu distordues (voir carrément distordues).
Voici le résultat en images.