Fin novembre à Strasbourg, c’est à l’ICEBERG, patinoire de Strasbourg que je me rends pour photographier du patinage artistique à l’occasion de la Coupe d’Alsace.
Si vous lisez un peu ce blog, vous vous rappellerez que j’ai déjà couvert 2 compétitions de patinage en 2024. L’une à Strasbourg en février, et l’autre à Colmar le mois suivant.
C’est dont une nouvelle fois à la demande du club de patinage de Strasbourg que je prends la direction de l’Iceberg, patinoire de Strasbourg.
La mission est simple sur le papier. Il s’agit en effet de photographier les patineurs puis de proposer aux familles d’acheter les tirages sur un stand photo.
Voyons ça en détail…
Vous cherchez un photographe ? Parlons ensemble de vos attentes
Des prises de vues à la consultation des photos : un fonctionnement bien rodé
Je me suis donc appuyé sur mes expériences passées. Je travaille sur des événements sportifs de grande envergure depuis des années.
Course à pied, sports collectifs, équitation, sports de combat, patinage…
Autant de disciplines qui m’ont toujours attiré et que j’ai travaillé avec plaisir et passion toute ces années.
Entendons-nous bien : j’ai écrit « travaillé ».
Parce que plusieurs choses me distingueront du passionné de photos venu faire des images pour son plaisir, du Papa venu immortaliser sa progéniture ou du bénévole qui documente la vie d’un club.
En premier lieu, une exigence de qualité sur les photos produites.
Ensuite, le savoir-faire acquis depuis des dizaines d’années me servira aussi avant tout à gagner ma croûte en produisant de belles images que les gens souhaiteront acheter.
Tout cela me conduit à une recherche constante d’efficacité, de rapidité, et de qualité.
En premier lieu, je suis à proximité immédiate de l’action : sur un tabouret en bordure de patinoire.
Le matériel employé est évidemment du dernier cri et coûte l’équivalent d’une petite voiture.
Je me gèle les miches suis gelé, statique et l’oeil vissé à mon appareil photo pendant 14h.
Le premier patineur est monté sur la glace à 7h du matin et le dernier est passé à 21h.
Un véritable marathon des glaces pour moi, sauf qu’en marathon, on se réchauffe en courant.
Physiquement, je dois être au top. Mes muscles sont endoloris après des heures passées dans la même position pour photographier les athlètes.
Pour autant, pas question de faiblir au fil de la journée : le premier patineur a autant le droit à un beau souvenir que le dernier.
Evidemment, il y a des pauses.
20 minutes toutes les 2h pour permettre à la glace d’être refaite. Une pause déjeuner d’une heure aussi.
Pendant ce temps, je coure au stand photo, pour régler deux ou trois soucis informatiques, sortir des tirages et guider les gens pour leur permettre de visualiser et acheter les tirages.
Pas vraiment le temps de se reposer : photographier du patinage artistique demande d’être en pleine forme…
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Un stand photo remanié
Initialement, le stand photo que je proposais fonctionnait sur la base d’un réseau informatique autonome, qui reliait 3 ordinateurs entre eux.
Lorsque je photographie, les photos arrivent sur une première machine en wifi, puis 2 autres sont approvisionnées en images pour permettre aux gens de consulter les photos réalisées et de commander des tirages s’ils le souhaitent.
Ce système, assez pratique avait quelques inconvénients.
Le premier d’entre eux : la consultation n’est possible que via 2 ordinateurs sur le stand, ce qui peut créer des embouteillages et implique une mise à jour constante chronophage de la banque d’images.
Pour fluidifier le visionnage des photos, j’ai décidé de passer par le biais d’une galerie en ligne via un site web.
Un simple QR code permet donc aux gens intéressés de consulter les photos directement depuis leur smartphone.
Bien plus pratique et très simple à mettre en oeuvre.
J’ai donc couplé mon réseau wifi personnel à la 5G.
L’expérience est satisfaisante, même si, je l’avoue, j’attendais mieux des taux de transferts 5G qui sont vantés comme étant super incroyables. J’ai dû m’appuyer sur le réseau wifi de la ville pour épauler ce système. Ce qui me satisfait moyennement : l’autonomie est un principe qui me tient à coeur.
Pour le reste : rien n’a changé. Les personnes intéressées peuvent acheter de grands et beaux tirages 13×18 délivrés par une imprimante à sublimation thermique. Elles peuvent aussi commander en ligne des versions numériques de ces photos.
Quelques chiffres…
Quoi de mieux que quelques chiffres pour résumer une prestation consistant à photographier du patinage artistique ?
127 patineurs- 14h de prises de vues
- 7371 photos accessibles en quasi direct
- 1 stand photo
- 3 ordinateurs
- 1 imprimante sublimation thermique délivrant de superbes tirages 13x18cm
- 1 réseau wifi autonome couplé à la 5G
- 1h de montage / 30 minutes de démontage
- 31,8 GO de données en transit
- 1 galerie photo en ligne approvisionnée en quasi direct accessible via QR code
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… Et quelques photos
Comme d’habitude, je vous permets de voir un aperçu rapide des photos réalisées à travers une sélection des tirages commandés par les patineurs ou leur famille.
