Gros plan sur ma compétence de photographe en milieu industriel avec les 2 reportages photos de travaux industriels à l’UVE SUEZ de Sausheim.
Des vues industrielles graphiques, pleines de lignes de fuites et de formes : de quoi me rendre heureux.
Me voilà de retour à l’UVE de Sausheim pour une série de reportages visant à illustrer et valoriser les travaux pharaoniques mis en œuvre par SUEZ pour moderniser l’outil industriel.
Je connais bien le site pour avoir déjà travaillé une paire de fois sur le sujet.
Mise en avant du personnel et des compétences, inaugurations, portes ouvertes… Je connais bien les lieux, le personnel et la direction.
Le directeur, justement, connait aussi bien mon travail. Il sait parfaitement qu’une fois les travaux achevés, il ne restera pas grand chose pour illustrer les savoir-faire, et les performances accomplies.
Sauf si on fait appel à un photographe capable de réaliser des photos de travaux industriels. Ces photos qui serviront à la mémoire et à la valorisation des métiers et des compétences.
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Certains vissent en hauteur pour installer de nouveaux équipements qui accroissent l’efficacité de l’outil industriel.
Un travail photographique conséquent et un parti pris
On ne va pas se mentir, les besoins en images et le cahier des charges sont longs comme mon bras. Et j’ai le bras long.
Un boulot en photo de travaux industriels riche et conséquent a donc été produit.
J’ai donc décidé de ne choisir que 36 photos de cette tâche photographique énorme. 36 comme les 36 poses d’une bonne vieille pellicule argentique. Et si tu ne sais pas ce que c’est qu’une pellicule photo argentique, renseigne-toi !
Ces 36 poses que je vous délivre mettent surtout en avant les hommes et les compétences.
Parce qu’il faut avouer que j’ai été scotché pendant la visite de ce site industriel que je connais bien.
Scotché par la taille des travaux, la difficulté de réalisation et les compétences mises en œuvre par ces hommes qui ont bossé comme des chefs pour livrer en temps et en heure.
Valoriser le travail et les compétences des hommes à travers des photos de travaux industriels
J’ai travaillé ce sujet pendant le deuxième confinement lié au COVID, et j’entendais beaucoup de monde se plaindre de ce confinement.
Pendant ce temps, des bonhommes soudaient, perçaient, vissaient, découpaient, levaient, assemblaient.
Ils peinaient dans des lieux autrement + confinés et bien moins confortables qu’un canapé et avec des équipements de protection bien plus contraignants qu’un masque chirurgical sur le pif.
J’ai donc décidé de les valoriser à travers ces photos. Pour remettre un peu l’église au milieu du village. Ou les points sur les « i », c’est vous qui choisissez l’expression qui vous convient le mieux.
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Une visite de chantier pour illustrer la difficulté d’exercer mon métier en pleine crise sanitaire
Le deuxième aspect que j’apprécie toujours et que j’ai décidé de montrer concerne les possibilités graphiques offertes par un outil industriel.
Je vous ai donc glissé des vues intéressantes et graphiques de l’outil dans la sélection des 36 photos.
Rien que du très classique dans mon approche du sujet industriel, si vous suivez mon travail.
Le dernier point mis en avant à travers cette sélection d’images est un peu plus ambigu.
Il concerne la période particulière que nous vivons, liée à la crise sanitaire COVID19.
Nul n’ignore le rôle majeur des masques dans la lutte contre l’épidémie. En tant que photographe, cette mesure est très frustrante.
Je photographie des gens. Donc des visages. Et j’en suis privé depuis de longs mois, même si j’ai eu la chance de travailler pendant cette période délicate.
Brad Pitt montre l’avancée des travaux à Johnny Depp… Je plaisante, mais cette photo importante de la visite du chantier par le président du SIVOM Francis HILLMEYER illustre mon désaroi photographique en cette période de crise sanitaire : je photographie des gens, donc des visages et ceux-ci sont masqués. Difficile de reconnaitre les personnes photographiées.
J’ai donc été convoqué pour traduire la visite du client en image. Le président du SIVOM, Francis Hillmeyer, s’est rendu sur site pour prendre la mesure du chantier. Cet ancien photographe de métier a pu se faire expliquer les tenants et aboutissants par le directeur du site Sylvain Riou. De mon côté, le job a été fait et bien fait. J’ai illustré et en rendu compte.
Sauf que tout le monde est masqué. Et que personne n’est reconnaissable si on ne lit pas les légendes de mes images.
Et ça fait maintenant quelques mois que cette situation dure et me complique un peu la tâche.
Mais ces photos auront aussi valeur d’archive et mon travail sera l’illustration de la période particulière que nous avons vécue en 2020.
Et c’est pas si mal. C’est même très bien.
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