Je ne vous avais pas tout dit!
Avant de commencer ma déambulation photographique dans l’île abritant la réserve naturelle du Rohrschollen, j’avais posé mon trépied pour un time-lapse brumeux.
Le soleil est caché par la couche de brouillard au moment ou j’installe mon matériel pour une séance de time-lapse ce matin de la fin octobre sur l’Île du Rohrschollen à Strasbourg (voir article).
Time-lapse, kézako?
Le time-lapse, si vous suivez un peu ce site internet, vous en avez déjà vu quelques-uns ici mais aussi ici, ici et ici!
Pour résumer : il s’agit d’animation accélérées réalisées à partir de centaines de photos prises à intervalle régulier pendant un laps de temps donné. On effectue ces prises de vues avec un intervallomètre (extérieur à l’appareil, ou comme fonction intégrée à l’appareil, selon les boitiers).
Le résultat que vous pourrez voir ci-dessous correspond à 600 photos prises à un intervalle de 4 secondes les unes des autres pour un résultat d’une vingtaine de secondes une fois les images montées.
Sur ces images, on peut voir les mouvements de l’eau, qui suivent les variations de courant du Rhin. Ces eaux, que l’ont pourrait croire stagnantes donnent pourtant l’impression d’être vivantes, sur cette accélération de la réalité.
La brume rajoute à l’ambiance lugubre des lieux.
Pendant que l’appareil shoote avec une régularité d’horloge, j’empoigne un deuxième boitier pour faire d’autres images de la scène que vous pouvez voir ci-dessous.
Une fois le cycle de 600 clichés terminé, je me mets en route pour le reste du reportage que vous avez peut être déjà vu ici.