Ouverture de diaphragme, vitesse d’obturation, sensibilité ISO sont autant de notions incontournables qu’il faut forcément aborder en photographie. Voici un petit résumé facile à comprendre.

Trois notions incontournables : ouverture de diaphragme, vitesse d’obturation, sensibilité ISO. Ces trois mécanismes permettent la bonne exposition (ou la mauvaise!) de votre capteur ou de votre film.
Loin d’être compliquées ou rébarbatives, ces notions vous permettront de vous affranchir des automatismes de votre appareil photo, une fois que vous les aurez bien assimilées.
Mais lisez plutôt.
Et si jamais, vous préférez prendre un cours photo, rendez-vous sur le site internet « Graine de Photographe » et réservez un cours photo à Strasbourg !

L’exposition

L’exposition d’une photo correspond à la quantité de lumière que reçoit le capteur ou le film.
La quantité de lumière reçue par l’appareil dépend de trois mécanismes :
– L’ouverture du diaphragme de l’objectif, qui permet de choisir la quantité de lumière qui entre.
– La vitesse de l’obturateur qui va déterminer le temps d’exposition du film ou du capteur.
– La sensibilité du capteur ou du film, qui aura une influence sur la manière dont la lumière va être captée par l’appareil.
Généralement, on considère qu’une image est bien exposée lorsqu’elle montre un maximum de détails dans les zones fortement éclairées et dans les zones d’ombres.

En rouge : la valeur de la vitesse d’obturation. En vert, la valeur d’ouverture du diaphragme.

L’ouverture du diaphragme

Lorsque la lumière entre dans l’appareil à travers l’objectif, elle passe par le diaphragme dont on peut choisir la taille de l’ouverture.
En variant l’ouverture de ce diaphragme, on laisse entrer plus ou moins de lumière dans l’appareil.
Sur l’objectif, l’ouverture du diaphragme est indiquée par ces chiffres : 2.8-3.6-4-5.6-8-11-16-22.
Plus ce chiffre est grand (11-16-22), moins le diaphragme est ouvert et moins la lumière entre dans l’appareil.
Plus le chiffre est petit, plus le diaphragme est ouvert et plus la quantité de lumière entrante est importante.

Sur cet objectif, les valeurs du diaphragme sont affichées sur une bague indiquant : 22-16-11-8-5,6-4-2,8-1,7

L’image de droite montre un objectif dont le diaphragme est ouvert à 1,7 = beaucoup de lumière rentre.
L’image de gauche montre le même objectif avec un diaphragme ouvert à 22 = peu de lumière rentre.

Diaphragme et profondeur de champ…

L’ouverture du diaphragme influe aussi sur la profondeur de champ.
La règle est la suivante : plus l’ouverture du diaphragme est petite, plus grande est la zone de netteté de l’image = la profondeur de champ est grande.
Inversement, plus l’ouverture du diaphragme est grande et moins la zone de netteté est étendue = la profondeur de champ est réduite.

La vitesse d’obturation

Temps de pose et vitesse d’obturation sont des synonymes.
C’est l’obturateur qui joue le rôle de rideau et qui laisse rentrer la lumière sur le capteur.
La vitesse d’obturation permet donc de déterminer le temps pendant lequel le capteur ou le film va être exposé à la lumière qui entre par l’objectif dans l’appareil.
Le temps de pose est exprimé en secondes : 2 secondes-1 seconde-1/2s-1/4s-1/8s-1/15s-1/30s-1/60s-1/125s-1/250s-1/500s-1/1000s-1/2000s-1/4000s-1/8000s.
La règle est la suivante : plus la vitesse d’obturation est élevée, moins le capteur est exposé à la lumière.
Moins la vitesse de l’obturateur est élevée, plus la le capteur est exposé à la lumière.
La vitesse d’obturation permet donc de décider du temps d’exposition du capteur ou du film à la lumière.
Cette vitesse a aussi un rôle important dans la représentation du mouvement.
Plus la vitesse d’obturation est élevée, plus le mouvement de l’image est figé.
Inversement, si la vitesse d’obturation est basse, l’image donnera l’impression de mouvement, avec la possibilité de créer des filés, des flous etc.

Petite subtilité : si votre vitesse est lente, l’appareil doit bouger le moins possible, sous peine d’obtenir des images floues.

Au centre de l’appareil, l’obturateur qui s’ouvre à des vitesses variables pour exposer le film plus ou moins longtemps à la lumière. C’est la même chose pour un appareil numérique.

La sensibilité : les ISO

On la choisit à l’aide de l’échelle des ISO qui indique la sensibilité de la surface qu’on va exposer à la lumière (capteur en numérique et film en argentique).
La règle est simple et basique : + la valeur ISO est élevée ( ex : 3200 ISO), + l’appareil est sensible à la lumière. Ce qui signifie qu’il faut une petite quantité de lumière pour exposer correctement le capteur ou le film.
Au contraire, si cette valeur est basse (ex : 100 ISO), il faudra une très grande quantité de lumière pour que l’image soit bien exposée.
Une règle supplémentaire est à connaître : + votre sensibilité ISO est élevée (ex : 3200 ISO), + la qualité générale de votre image sera médiocre (apparition de bruit numérique, notamment).
A l’inverse : si votre sensibilité est basse (ex : 100 ISO) la qualité globale de votre image sera excellente.

Un bon vieux Film 36 poses Ilford Noir et Blanc de 125 ISO

Aujourd’hui un grand intérêt du numérique est de pouvoir choisir sa sensibilité ISO pour chaque photo à l’aide des commandes dédiées.

Prendre des cours photo pour mieux maîtriser son appareil photo

Prendre des cours avec un photographe professionnel s’avère judicieux pour apprendre des choses qui vous semblent floues ou même obscures.
J’ai intégré l’équipe de « Graine de Photographe » début 2014 et je ne peux que vous conseiller d’aller jeter un œil sur les cours proposés à Strasbourg !